En résonance parfaite avec le travail de recherche accompli par Genre et Ville, le thème des Cafés Géo de cette semaine, ouvrira le débat sur cet impensé des identités dans l’espace et sur la façon dont celui-ci est imaginé, planifié, construit, vécu, dans une logique contrainte mono dimensionnelle et dominante.
« Les géographies queers pensent l’espace en termes de réseau, de rhizome et de constellation plutôt que de territoire délimité, marqué et approprié de manière durable. Les espaces interstitiels et éphémères, souvent invisibles, sont ainsi au cœur de ces géographies. La dimension interne au lieu est également étudiée. Comment le corps fait-il lieu en interaction avec d’autres corps ? »
L’étude de ce continuum qui est l’espace élargi, ce mille feuille de strates, d’interconnexion possibles, nous autorise à revisiter l’espace. A le questionner de manière politique, sociologique et urbanistique.
Les échanges proposés par Rachele Borghi et Charlotte Prieur devraient solliciter nos imaginations géographiques sur la normativité du genre et les subjectivités sexuelles.
Débat « Géographie et sexualités » avec Rachele Borghi (Paris IV) et Charlotte Prieur (Paris IV). Animation : Judicaëlle Dietrich. Au premier étage du Café de Flore, 172 boulevard Saint-Germain, 75006 Paris (M° Saint-Germain), le mardi 27 mai 2014 de 19h30 à 21h30.