Vous pouvez suivre notre exploration à vélo du Bois de Vincennes sous le prisme du genre, saisie en temps réel, en cliquant sur le lien suivant:

http://territoire.ontheroad.to/nous-irons-tou-te-s-au-bois/

Circuit choisi: Lac de St Mandé, Château de Vincennes, Route de la Pyramide, aires de sport (tennis, foot, rugby) de la plaine de la Faluère/Polygone, retour en traversée à travers la zone « sauvage » vers le Lac de Daumesnil.

Nous avons parcouru ce même circuit à deux moments différents.

• Sortie 1 : Vendredi 19 octobre de 11h à 13h.  Il fait doux et humide, éclaircies et ondées.
• Sortie 2: Samedi 27 octobre de 15h à 17h30.  Il fait beau, mais c’est le premier jour vraiment froid de l’automne.

Synthèse de nos premières impressions

Lors de ces sorties nous avons relevé des informations qui se sont recoupées, notamment un « genrage » de l’occupation et des usages du bois en fonction de sa géographie.

• En périphérie du bois, sur les zones Paris, Vincennes, Charenton, St Mandé, le bois est exploité comme un jardin public et on y retrouve la population des jardins publics : Mixité, femmes avec enfants, familles, femmes seules en promenade avec chiens.  Personnes âgées sur les bancs ou en promenade.  Population mélangée.
• Plus on s’éloigne de la périphérie, plus l’univers devient masculin, et on ne croise plus ni femmes, ni enfants, ni personnes âgées.
• Le bois de Vincennes est très « aménagé ».  Les parties « libres » du bois – c’est-à-dire si on enlève le Parc Floral, l’arborétum, l’Insep, les bâtiments de l’armée, la Cartoucherie, les écoles de Police et d’Horticulture – sont très « occupées » par des équipements sportifs.  Ces équipements sont eux-mêmes « occupés » par les hommes qui y jouent entre eux, ou y performent (piste vélo/vitesse)
• Il y a des espaces libres, des zones de bois plus « sauvages », mais souvent là aussi on y trouve des activités comme les « parcours santé » qui sont eux aussi occupés par les hommes.
• La randonnée est possible, (il y a même un GR traverse le bois) mais elle est constamment « contrariée » par le fait qu’on croise des routes ouvertes à la circulation voiture, la piste cyclable de vitesse qui occupe le cœur du bois, et les différents chemins qui créent de l’interruption.
• Les espaces « bucoliques » qui pourraient encourager à la détente, lecture, rêverie, sont assez déserts (cette appréciation mériterait d’être vérifiée avec une météo plus clémente – nous avons visité ces lieux, soit sous la pluie, soit dans le froid).

Ce travail est collaboratif et interactif et va se tenir dans la durée.  En explorant ce territoire régulièrement, dans des conditions météo et à des heures différentes, nous pourrons valider ou invalider certaines informations. Nous vous invitons à contribuer en nous envoyant des photos, commentaires, contributions, en passant par le formulaire contact ou via tweeter ou facebook.