Depuis 3 ans, Genre et Ville collabore avec la Ville de Villiers le Bel dans le cadre de son programme national PAsSaGEs – Programme d’Actions Sensibles Genre et Espaces, avec un focus sur les quartiers Cerisaie – Derrière les Murs Monseigneur.

       

Suite à un ensemble d’auditions, de formations, d’actions sur le terrain et dans les écoles, de marches sensibles, d’ateliers dans l’espace public, Villiers le Bel a entamé l’intégration, de façon transversale, de l’égalité entre les femmes et les hommes, comme un levier pour une réussite sociale de la ville.

Mieux, la Mairie a osé un pari ambitieux dans le cadre du PIA – Programme d’Investissement d’Avenir – de l’ANRU.  En proposant une démarche intégrée de l’égalité de genre dans le cadre du NPNRU: « Villiers-le-Bel fait figure d’exception en proposant une démarche intégrée sur l’égalité femme/homme, visant l’appropriation par toutes et tous des espaces et équipements collectifs. » (en Bref – CGET – Mai 2016)

Ce travail est loin d’être un aboutissement, plutôt une accélération de la démarche.  Le financement par le PIA de ce projet permet en effet d’imaginer la mise en œuvre d’une politique intégrée de l’égalité à grande échelle. Et d’aborder de façon simultanée, les questions de logement, de mobilités, de gestion des communs, de l’espace public.

Cela nous permet surtout de pointer la nécessité d’une volonté politique forte et d’un soutien actif à tous niveaux de gouvernance, tant au niveau local, que national pour la réussite d’un tel projet.

En effet, rien n’aurait pu se faire sans l’action d’une équipe motivée et tenace et sans une volonté politique forte de la part des éluEs et des équipes des différentes délégations de la ville.  Citons en particulier, le maire Jean-Louis Marsac, Denise Single, DGA, François Durandeau, responsable politique de la ville, Céline Pousse en charge de la rénovation urbaine de la ville et Maya Cazin en charge de la RU sur DLM, et l’ensemble des éluEs et équipes.

Rappelons surtout que, sans la ténacité d’Héloïse Leterrier, notre principale interlocutrice, membre de l’équipe GUP – Gestion Urbaine de Proximité, qui nous a identifiéEs en 2013 pour développer un projet GUP avec les écoles, ce projet n’aurait peut-être ni vu le jour, ni pris cette ampleur.  Il est donc encourageant de noter qu’une volonté au sein d’une équipe peut être l’étincelle à l’origine de grands projets.

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